L'histoire

Le blason


PORTE D'OR AU CHEVRON D'AZUR
CHARGÉ DE 5 ANNEAUX D'OR
2 MOLETTES DE SABLE ET  EN POINTE

 

Ce blason a été adopté par le Conseil Municipal en 1986 après avoir consulté les archives départementales et le Cercle généalogique et héraldique de Normandie. Ce blason appartenait à la famille TITAIRE de GLATIGNY qui habitait au hameau du Glatigny.
L'origine de cette famille, Seigneur de Sainte-Marguerite sur Duclair, est connue avec certitude, dès le XVème siècle. Elle est certainement plus ancienne.

Aux archives départementales, à la côte G 3106, nous trouvons ceci :
"TITERE Martin, archer de la garde du Roy, demeurant à Sainte-Marguerite sur Ducler, le 10ème jour de janvier 1489..."
L'orthographe de TITERE est devenue plus tard, TITAIRE.
Leur manoir fut vendu en 1911 par les deux dernières descendantes: Madame de BLAVETTE et sa sœur Madame de GOUPILLIERES nées TITAIRE de GLATIGNY.

 

L'origine de Sainte-Marguerite-sur-Duclair

 

Le nom même de la commune est d'origine latine : "SANCTA MARGARITE" et a dû coïncider avec l'acquisition ou la donation d'une relique de la sainte patronne à notre église.

Le père Jean LAPORTE, dans la revue "Abbaye de Saint-Wandrille" en 1953, précisait que la localité gallo-romaine et carolingienne de PALDRIACUS se trouvait sur la voie romaine de Caudebec à Rouen, à une distance de Saint-Wandrille qui correspond à peu près à celle de Sainte Marguerite sur Duclair. D'autre part, M. David MARESCOT, dans son histoire du Pays de Caux (de César à Henri IV) nous dit en parlant de Sainte-Marguerite : "En 965, ce pays s'appelait PALDRIACUS".

 


 

La paroisse

Une solide tradition locale nous dit à peu près ceci sur l'origine de l'église de Sainte-Marguerite: "la paroisse de Sainte-Marguerite a possédé sous les Ducs de Normandie deux églises ou plus exactement deux chapelles dont une aurait été fondée dès le Xème siècle". L'emplacement de ces deux chapelles primitives nous est connu, quoique l'une d'elles soit disparue depuis fort longtemps.

L'une des deux chapelles a été bâtie à l'endroit où se trouve actuellement l'église. Elle aurait été fondée par le deuxième Duc de Normandie, Guillaume Longue Épée, qui venait souvent à l'abbaye de Jumièges pour se recueillir dans la prière ou pour chasser dans la forêt du Trait et de Maulévrier. Toujours d'après les mêmes sources d'information, cette chapelle aurait été placée sous le vocable de Sainte-Marie des Bois (une statue du XIVème siècle connue sous ce vocable est toujours dans la nef de la Vierge, près de l'autel).

La seconde chapelle a été construite au lieu dit "Le Hamel" qui signifie petit hameau. A ce jour, nous ne connaissons pas la date de sa fondation, ni à quel saint elle fut dédiée. Il n'en reste qu'un souvenir : la petite porte qui permet d'entrer dans la cour de la ferme exploitée par M. Alexandre QUIBEUF, est encore appelée "Porte du Vicaire". La chapelle a complètement disparue, toutefois, les restes d'un ancien cimetière dans la partie basse de la cour, atteste de l'authenticité de la tradition.

C'est le Duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, qui aurait lui-même déposé les reliques de Sainte-Marguerite dans la chapelle qui précéda l'église actuelle. Peu de temps après, elle devint église paroissiale et prit le nom de "Sainte-Marguerite lès Jumièges" (citée par l'abbé Gabriel DUMOULIN en 1631).
Une importante restauration de l'église eut lieu en 1884, justifiée par son état de délabrement avancé : réalisation de la plus grande partie de l'importante transformation de l'église, en particulier la réunion des deux toits des deux nefs en un seul toit. La volonté de deux hommes, le maire et le prêtre, effaçait les outrages du temps.

Extraits des recherches historiques de Jacques CORDIER en 1998.



 

Visite de Québécois

Visite jeudi 7 septembre d'un groupe de 45 québécois de la Société généalogique canadienne française. Ils ont déposé à l'église une plaque commémorative en hommage à deux Margueritais pionniers en Nouvelle France au 17ème siècle.