La Métropole investit pour des mobilités performantes et durables

17 heures 49 minutes ago
La Banque européenne d'investissement finance la Métropole Rouen Normandie à hauteur de 50 M € pour le renouvellement de sa flotte de bus.La Métropole Rouen Normandie a contracté auprès de la Banque européenne d’investissement un prêt de 50 M € pour ses transports en commun. Ce prêt vise à garantir aux usagers des services de mobilités plus performants, abordables et respectueux de l’environnement. Cette enveloppe de financement soutient plusieurs projets menés par la Métropole en faveur des mobilités durables : l’acquisition de 114 bus électriques et de 14 bus à hydrogène pour les services de transport public et la modernisation de 29 bus et 20 autocars par rétrofit électrique pour les services scolaires. Le projet comprend également la rénovation du Système d’Aide à l’exploitation et Information Voyageurs (SAEIV) ainsi que la billettique pour le réseau de bus. Ce financement de la Banque européenne d'investissement (BEI) s’inscrit dans le cadre du plan de mobilité de la Métropole Rouen Normandie. Le parc de la Métropole représente 450 bus. En 2020, le parc ne comptait pas de bus à hydrogène et seulement 5 bus électriques. Aujourd’hui, 14 d’entre eux fonctionnent à l’hydrogène et 77 sont électriques. L’objectif est d’atteindre en 2026 : 237 bus à très faibles émissions (bus électriques ou à hydrogène, n’émettant pas de rejet à la motorisation) soit plus de 50% du parc. Ce projet contribue aux objectifs d’investissement de la BEI en développant une offre d’infrastructures de transport en commun décarbonés pour les usagers en alternative à l’utilisation de la voiture individuelle. « Nous remercions la BEI pour son soutien clair et affirmé à la stratégie de transition énergétique engagée par notre Métropole, déclarent Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et Président de Rouen Métropole Normandie et Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement. Nos investissements dans le développement de bus décarbonés sont massifs : 166M€ sur le mandat actuel afin de proposer aux habitants de nos 71 communes des transports en commun plus performants, accessibles et respectueux de l’environnement. »« La BEI est aux côtés des collectivités territoriales afin d’accompagner leur transition écologique, s’est félicité Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. Ces investissements auront un impact direct et concret sur le quotidien des habitants et usagers de la métropole rouennaise. L’Europe démontre ainsi qu’elle peut, par son action, améliorer la qualité de vie et le bien-être de ses citoyens ».

Forêt domaniale du Trait-Maulévrier : un nouveau point de vue panoramique

4 jours 2 heures ago
Après trois mois de travaux, les habitants de Duclair, du Trait et leurs voisins pourront désormais admirer la vallée de la Seine depuis la nouvelle plateforme d’observation du paysage, au cœur de la forêt domaniale du Trait-Maulévrier.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie, Hugo Langlois, élu délégué à la forêt et à la biodiversité de la Métropole Rouen Normandie, Victor Avenas, responsable du service accueil, environnement et développement du territoire de l’agence ONF de Rouen, Patrick Callais, maire du Trait et Jean Delalandre, maire de Duclair : « Les forêts représentent un tiers du territoire métropolitain et sont un véritable atout en matière de protection de la biodiversité et de qualité de vie. Valoriser ce patrimoine est au cœur de notre action et ce panorama, véritable geste architectural, invite à la promenade et à la contemplation. Nous saluons le travail collectif réalisé sur la base du projet des étudiants de l’ENSA ! ».Un nouveau point de vue pour les premières balades de printempsHugo Langlois, Victor Avenas, Patrick Callais et Jean Delalandre, en présence de nombreux élus et partenaires ont inauguré ce 11 avril un nouveau belvédère en forêt domaniale du Trait-Maulévrier. Pour accéder à ce point de vue exceptionnel, situé à proximité de l’aire d’accueil du Claquemeure, il suffit de chausser ses bottes et d’emprunter le chemin en direction du chêne Saint-Paul. L’aire de stationnement sur place a également été réaménagée pour faciliter l’accès à la plateforme. Perchés à trois mètres de hauteur, les visiteurs ont une vue imprenable sur les méandres de la Seine et sur la voie verte en contrebas.Un partenariat tourné vers le développement touristique en forêtCet ouvrage émane d’un partenariat en faveur de l’accueil du public en forêt, entre la Métropole Rouen Normandie et l’Office national des forêts (ONF). Ces deux acteurs ont ainsi fait confiance à l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Normandie pour sublimer le panorama du site. Pendant l’année 2020, plusieurs étudiants ont rivalisé de créativité pour proposer des projets innovants. C’est le « Méandre Ligneux » de Léo Bastien, Sacha Baizé, Martin Beaujon et Mandy Bergeron qui a été sélectionné par un jury composé des communes du Trait et de Duclair, du Parc naturel régional des Boucles de la Seine-Normande, de l’ENSA de Normandie, de la Métropole Rouen Normandie et de l’ONF.Accompagné par l’Atelier d’architectes de la Touques, l’ONF a commandé plusieurs études complémentaires avant la mise en œuvre de l’ouvrage (étude de sol, géomètre, bureau de contrôle etc..). La passerelle a été construite par ONF Vegetis, dans un atelier spécialisé en mobilier bois, à base de bois de Douglas.L’étape finale sera la réalisation d’un panneau pédagogique de découverte à l’intention du public pour retracer la genèse du projet et inviter à la contemplation de la richesse de la vallée de la Seine et de notre patrimoine forestier.

Les clefs du soin

6 jours 20 heures ago
Le dispositif Un chez soi d’abord aide les personnes en grande précarité et souffrant de pathologies mentales par l’accès au logement et l’accompagnement médico-social.Tout commence par le logement ! Les membres du dispositif Un chez soi d’abord en sont convaincus. Actif dans la Métropole depuis mars 2022, ce groupement de coopération sociale et médico-sociale rassemble les associations Émergence-s, La Clé, La Boussole et La Passerelle ainsi que le Centre Hospitalier du Rouvray. De quoi couvrir des problématiques aussi diverses que l’addictologie, l’insertion par le logement et les problématiques psychiatriques. Le principe est simple : favoriser en priorité l’accès direct à un logement stable. “ Cette solution innovante portée en France depuis 2011 permet aux personnes sans abri et qui souffrent de problèmes de santé mentale de gagner jusqu’à 30 ans d’espérance de vie”, explique Sophie Lemaitre, directrice d’Un chez soi d’abord Métropole Rouen. “En moyenne, 80% des personnes accompagnées se maintiennent et se stabilisent dans un logement au bout de 24 mois. On observe alors une réduction importante du nombre et des durées d’hospitalisation et une amélioration de la qualité de vie.” Pour réaliser ses ambitions, Un chez soi d’abord a d’ores et déjà capté 65 logements dans la Métropole. L’objectif est d’en compter jusqu’à 110 dans les prochains mois en mobilisant des propriétaires désireux de donner du sens à leur investissement. “Nous sécurisons le versement du loyer, la relation en gestion locative en cas de troubles ou de contentieux, nous réhabilitons le logement si nécessaire. Et les propriétaires bénéficient d’avantages fiscaux et d’une prime à l’entrée qui peut aller de 1000 à 3000 €.” Cet engagement solidaire a permis à 55 personnes de sortir de la rue.Le dispositif est cofinancé par l'Agence régionale de santé (ARS) et la Direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS). Retrouvez toutes les infos concernant ce dispositif sur ucsdrouenfr

ZFE : pari gagné pour la Métropole !

3 semaines 6 jours ago
Jusqu’en 2019-2020, la qualité de l’air dans la Métropole rouennaise était l’une des pires de France. De ce fait notre territoire s’est retrouvé dans l’obligation légale de mettre en place une ZFE-m, avec des résultats rapides sous peine de durcissement et d’obligation d’exclure les véhicules Crit’Air 5, 4 et 3 (soit près d’un véhicule sur trois) au 1er janvier 2025. Dès le début du mandat, la Métropole a pris l’enjeu à bras le corps, engageant une politique extrêmement volontariste : calendrier anticipé de la ZFE-m, renforcement massif des transports en commun, instauration de la gratuité les samedis et les jours de pics de pollution, soutien sans précédent au covoiturage, développement exponentiel de l'usage du vélo, amélioration du transport à la demande dans les territoires les moins denses... Sans oublier un dispositif d'aide financière à la conversion des véhicules le plus ambitieux de France avec celui de Strasbourg (40 M€ d’aides, plus de 7,5 M€ déjà versés). Tous ces efforts ont porté leurs fruits : la qualité de l’air s’est significativement améliorée depuis 2022 (-35% de la concentration en NO2). Ces résultats ont été officialisés le mardi 19 mars par le ministère de la Transition Écologique : à l'issue du comité ministériel « qualité de l'air en ville », l’obligation d’exclure la circulation des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier 2025 est bien levée, comme l’avait demandé Nicolas Mayer-Rossignol par courrier au ministre en début d’année.Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, Charlotte Goujon, Vice-Présidente en charge de la transition écologique, santé, sécurité sanitaire et industrielle, et Cyrille Moreau, Vice-Président en charge des transports, des mobilités d’avenir et des modes actifs de déplacement : « Le travail paie ! Jusqu’à récemment, la qualité de l’air sur notre territoire était très mauvaise, générant plusieurs centaines de morts par an et nous obligeant, selon la loi sur les ZFE, à passer au Crit’Air 3 au 1er janvier 2025. Grâce à tous nos efforts, la qualité de l’air s’est améliorée et le ministre a accepté notre demande de suspendre l’exclusion des Crit’Air 3. N’en déplaise aux critiques et à quelques élus hypocrites, heureusement que nous avons tenu bon ! Avec toutes les politiques publiques de mobilités que nous avons mises en place, nous contribuons à éviter des cancers, des affections respiratoires graves, et nous évitons aussi aux personnes qui n’en ont pas les moyens d’être obligées de racheter un nouveau véhicule. C’est positif pour la santé, pour l’environnement, pour le portefeuille. C’est la social-écologie que nous portons, celle d’une transition socialement plus juste. »Une ZFE-m est une zone dans laquelle la circulation des véhicules les plus émetteurs de polluants atmosphériques (particules et oxydes d’azote) est règlementée. Elle vise à améliorer la qualité de l’air sur le territoire, le bien-être et la santé des habitants. Cette mesure répond à des préoccupations de santé publique : la mauvaise qualité de l’air cause 2 600 décès prématurés chaque année en Normandie, soit plusieurs centaines dans la métropole rouennaise. Travailler à son amélioration sauve des vies au quotidien. Depuis 2020, la Métropole Rouen Normandie a déployé tous ses leviers d’actions pour développer les alternatives au transport individuel et éviter que la ZFE-m, imposée par la loi, exclut les véhicules dotés d’une vignette Crit’Air 3, représentant 18% du parc automobile métropolitain (Crit’Air 5 et 4 : environ 10%, soit près d’un véhicule sur trois au total). Les actions mises en place pour améliorer la qualité de l’air : Massification des transports en commun : augmentation de l’offre de transports collectifs urbains de 10% en septembre 2022, nouvelles lignes de TEOR (bus à haut niveau de service), gratuité le samedi et les jours de pic de pollution.Mise en place d’une politique de covoiturage volontariste (première intercommunalité de France pour le covoiturage) et création de nouveaux parkings-relais permettant de réduire le recours à l’autosolisme.Développement massif de l’offre vélo, à la fois en location longue durée (électriques, pliants, cargo) ou en libre-service avec “Lovélo” (étendu au-delà de la ville de Rouen), densification du réseau de vraies pistes cyclables sécurisées à l’échelle de la Métropole Rouen Normandie.Accompagnement financier parmi les plus élevés de France pour le renouvellement des véhicules Crit’Air 4 et 5 : la Métropole a déjà versé 7,5 millions d’euros permettant de cofinancer le renouvellement de 2 600 véhicules avec un montant moyen d’aide accordée de 3 220 € (bonus de +25% pour les habitants des communes dans le périmètre de la ZFE-m).L’ensemble de ces actions, corrélé au choix anticipé d’interdire la circulation des véhicules Crit'Air 4 et 5 et non classés, a permis en 2022 de repasser sous les seuils de pollution réglementaires (37 mcg/m3 pour un seuil fixé à 40 mcg/m3). Cette amélioration s’est confirmée en 2023 : 34 mcg/m3 pour un seuil toujours fixé à 40 mcgm3. Ainsi, sur 5 années glissantes, la Métropole a bien été en dessous des seuils 3 années (2020, 2022, 2023) comme l’imposait l’État de par la loi. Ces résultats encourageants permettent aujourd’hui de passer officiellement en territoire dit « de vigilance » et d’éviter une interdiction pure et simple de circulation des véhicules Crit’Air 3 au 1er janvier 2025. Cette perspective permet d’envisager, comme déjà annoncé, la mise en place d’un Pass ZFE 24h/24 jours par an (proposition du député Gérard Leseul) qui autorisera tous les véhicules à circuler et stationner ponctuellement dans la ZFE-m, 24 jours par an. Ce pass devrait être mis en place avant l’été. Le travail paie. C’est une première victoire. La Métropole va continuer d’amplifier ses actions pour offrir à ses habitants et aux générations futures une meilleure qualité de l’air et de vie, une transition qui soit plus juste socialement.Le site ZFE-m
Vérifié
53 minutes 2 secondes ago
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